NOTRE HISTOIRE

2001

La Guadeloupe organise le deuxième CIPAM (Colloque International sur les Plantes Aromatiques et Médicinales), via l’association APLAMEDAROM portée par le Docteur Henry Joseph. Marie Fleury, ethnobotaniste au MNHN,  y participe et accepte d’organiser le prochain CIPAM en Guyane. A son retour en Guyane elle réunit les amoureux des plantes médicinales en Guyane afin de créer une association pour l’Etude et le Développement des Plantes Aromatiques et Médicinales en Guyane. Arthur Othily, sociologue à l’ORSTOM et ancien DRRT,  en prend la présidence et Marie Fleury la Vice-présidence.

2002

Le 20 février 2002 les statuts sont déposés à la Préfecture : GADEPAM est née !

Décembre 2022 : L’IRD, la Région Guyane et la DRRT organisent un colloque portant sur « Recherche et valorisation des produits forestiers, quelle démarche équitable ? ». Ce colloque réunit différents experts du plateau des Guyane (du Guyana au Brésil) et d’Europe autour de trois thématiques principales : la convention sur la diversité biologique (Convention de Rio en 1992), la filière “artisanat traditionnel” et la filière “plantes aromatiques et médicinales”. L’objectif est d’étudier les différentes possibilités de valoriser les produits de la forêt dans une démarche équitable.

Marie Fleury, co-organisatrice du colloque, propose à GADEPAM d’élargir les statuts de Gadepam pour y ajouter la valorisation et la commercialisation dans une démarche équitable des produits artisanaux et traditionnels de Guyane.

En effet, de 2000 à 2004 un programme de recherches sur l’Homme et les produits forestiers est mené en Guyane par le MNHN, l’IRD et le CNRS. Il est coordonné localement par Marie Fleury, alors en accueil à l’IRD. Ce programme de recherche dresse un constat dans toutes les communautés de Guyane : la transmission des savoirs et savoir-faire traditionnels est mise à mal par la mondialisation. Il semble donc urgent de mettre en place des actions qui visent à sauvegarder mais aussi à valoriser ces connaissances traditionnelles.

et un programme de recherche sur les produits forestiers et l’artisanat traditionnel en Guyane initient des réflexions qui aboutissent à la mise en place d’une filière commerciale, sociale et solidaire, autour de l’artisanat traditionnel par l’association GADEPAM.

2004

Comme promis lors du CIPAM de Guadeloupe, GADEPAM organise le troisième Congrès International sur les Plantes Aromatiques et Médicinales de l’Outre-Mer (CIPAM) en Guyane. L’association se fait connaître grâce à cet événement qui réunit 200 personnes et anime différents ateliers. Le colloque est suivi d’un séminaire à destination des porteurs de projets autour des PAM, et celui-ci sera récompensé par un trophée : celui du meilleur projet LEADER de l’année !

2005

La première boutique d’artisanat solidaire ouvre à Cayenne en Novembre 2005 dans les locaux du Parc naturel régional, grâce à une aide financière de la Région et à des financements européens.

2009

En Août 2009 une seconde boutique ouvre à Maripasoula, avec le soutien du Parc amazonien de Guyane et le mairie de la commune. Les deux espaces d’exposition vente permettent aux artisans du territoire de trouver des débouchés à leur production tout en offrant aux Guyanais et aux visiteurs une véritable vitrine de l’artisanat d’art en Guyane. 

La mise en place de la filière est complexe, car elle s’adresse aux artisans les plus isolés et se heurte donc à des problèmes de transport (uniquement fluvial et aérien dans le Sud) et de communication (ni téléphone, ni accès internet dans les villages reculés).

Participant à nombreuses foires et manifestations tout au long de l’année et sur l’ensemble du territoire, GADEPAM se fait connaître pour son respect de certaines valeurs qui sont : un artisanat de qualité, une démarche équitable et solidaire vis à vis des artisans qui ont su y trouver un véritable partenariat à long terme dans le domaine de la valorisation artisanale. 630 artisans sont actuellement partenaires de cette démarche, dont le but n’est pas le profit mais la sauvegarde des savoir-faire traditionnels.

2012

• Déménagement de l’association au 11 rue Pichevin, à Cayenne. Dans cette maison créole, GADEPAM crée la “Maison de l’artisanat traditionnel et des produits naturels”. Cet espace se veut un véritable lieu de rencontre, d’échange et de valorisation des savoir-faire traditionnels de Guyane. Les membres de l’association y accueillent artisans, producteurs et clients, qui viennent respectivement vendre ou acquérir un artisanat de qualité et produit par les différentes communautés de Guyane.
• Fermeture de l’espace de Maripasoula

2016

• Le jardin PAM de GADEPAM : « De la plante à l’Usage », cultivons la biodiversité ». L’Association commence l’aménagement d’un jardin de plantes utiles dans sa cour. Depuis, chaque année, des travaux sont réalisés afin d’embellir et d’aménager le jardin.  
• Organisation du 9e CIPAM en Guyane par GADEPAM qui réunit plus de 200 personnes sur une semaine, avec la mise en place d’un atelier d’échange pour les porteurs de projets avec les experts internationaux venus pour l’évènement.

2017

Lancement du programme SAGESS : Savoirs Artisanaux de Guyane vers une Économie Sociale et Solidaire, un programme sur cinq ans, soutenu par l’Europe et visant à :

• Renforcer la commercialisation de l’artisanat traditionnel
• Renforcer la relation contractuelle avec les artisans
• Renforcer la logistique et la traçabilité des produits
• Créer un “observatoire des activités artisanales
• Accompagner le développement des artisans

2018

Lancement du programme APIPAM : Accompagnement Participatif Innovant pour la Valorisation des Plantes Aromatiques et Médicinales, un programme sur cinq ans, soutenu par l’Europe et visant à : 

• Mettre en réseau les différents acteurs concernés par la conservation et la valorisation des PAPAM et de la biodiversité végétale,  
• Étudier, analyser et discuter au niveau local la faisabilité de leur valorisation commerciale dans une démarche d’économie sociale et solidaire, notamment par la création de circuits courts de commercialisation,  
• Diffuser l’information auprès du réseau des producteurs

2023

On prévoit la réouverture de l’espace de Maripasoula